Santé mentale : jusqu’où votre employeur en est responsable ?

Le corps personnel constitue un élément essentiel pour le progrès de l’entreprise. Cependant, il doit être compris non pas comme un objet, mais comme un être humain. Pour cette raison, les entités doivent respecter certaines règles imposées par les organisations internationales depuis le début du XXIe siècle.

Les employeurs sont responsables lorsque leurs locaux ne sont pas adéquats

Depuis les inquiétudes générées par le taylorisme, les lois européennes sont devenues plus strictes en matière de conditions de travail. En effet, les conditions de confort de l’employé lui-même peuvent lui causer certains dommages au niveau psychologique. Cet avertissement a même été promulgué sous l’égide de l’OMS. Ici, il ne s’agit plus d’une simple stratégie permettant au corps de devenir plus productif, la prise en compte des conditions de travail vise avant tout à préserver ce dernier contre toute forme d’anxiété et de stress. De plus, il existe une réglementation stricte qui incite chaque entreprise à respecter l’espace minimum, le niveau sonore et la luminosité favorables à l’être humain. Par exemple, la norme Afnor NF X 35-102 incite à ce que chaque salarié dispose d’au moins 15 m² par personne.

La mauvaise foi de l'employeur en motivant des missions à risques

Bien que le « stress lié au travail » ait pu balancer le rapport de pouvoir entre employé-employeur, certaines entreprises manipulent leurs commis en les poussant à s’immiscer volontairement dans une mission à risque. Cette manipulation prend la forme d’un leadership malmené « la motivation de personnel » via les récompenses. Pour cette raison, la Cour de cassation de 2014 interdit fortement la remise d’une prime qui pourrait compromettre la stabilité psychologique de ses employés. Pour mieux responsabiliser les entreprises face à tout cela, les employeurs sont alors tenus de respecter depuis 2002 une obligation de résultat.

Faire la différence entre « stress lié au travail » et « stress au travail »

Ensuite, il est important de distinguer le « stress lié au travail » du « stress professionnel ». Ce dernier n’est pas nécessairement généré par le travail, car le « stress lié au travail » peut être le résultat d’une accumulation de frustrations dans la vie personnelle de l’employé. Pour cette raison, de nombreux managers se sentent frustrés à l’idée de paraître extrêmement exigeants envers leurs employés. Or, cela constitue une véritable entrave au bon fonctionnement de l’entreprise. Il faut toutefois noter que cette nuance a sauvé de nombreuses entités d’accusations abusives de la part de leurs employés.